Trail du vignoble Nantais 2018

Le trail du vignoble Nantais 2018

Ah le trail du Landreau, ça fait un moment que j’en entends parler. C’est le gros rendez-vous du début d’année dans le coin, il faut s’inscrire longtemps à l’avance pour réussir à avoir un dossard. C’est un trail qui a la réputation d’être exigent à cause des conditions météo (la boue !). J’ai plusieurs fois voulu m’inscrire sur le 20 km. Ça me semblait bien suffisant ! Et finalement je me suis inscrit sur le 40 km cette année pour suivre les copains… le fou !

Le TVN c’est où ?

Le départ du trail  se fait sur la commune du Landreau, dans les vignes, à une petite demi heure de route de Nantes. Qui dit vigne dit coteaux et donc dénivelé. Il faut quand même relativiser, on n’est pas en montagne, ça reste très raisonnable. La difficulté du terrain vient plutôt du fait qu’il peut être très gras, surtout en début d’année. Cette année on a eu de la chance c’était plutôt sec.

C’est quelle distance ?

Il y  en a pour tous les goûts, 10/20/40km ou alors encore 10h ! Il est possible de s’inscrire à des défis comme le 10h le samedi et le 40km le dimanche. Moi j’ai couru le 40Km le dimanche et assisté la veille au 10km nocturne et au 10h.

Récit du week-end

Samedi soir 10 km nocturne et 10 h

Samedi je pars en repérage du terrain…en fait je vais voir Jean-Charles (Chaine Youtube La route du trail) qui coure le 10H pour boire une bière avec lui pour son anniversaire.  J’arrive sur place peu avant le départ du 10 km mais je réussis à les voir s’élancer. Je trouve ça magnifique toutes ces frontales. Les lumières sont encore visibles au loin et tracent un chemin. Je leur souhaite bien du courage,il fait froid !

Je prends la direction des ravitos sur le 10h pour retrouver JC et Fred. Je me rends compte que sur le 10h il y a beaucoup de groupes qui le font en relais. C’est peut être une idée pour l’année prochaine. Je retrouve les deux furieux pratiquement frais malgré les quelques 80 km qu’ils ont parcouru ! On boit une bière, je mange une saucisse frites (diététique avant l’effort !) et je ne traîne pas trop sous le froid, j’ai quand même une course le lendemain.

Dimanche matin, 40 km

C’est sous un temps magnifique que je prends la direction du Landreau. Il fait froid mais il y a un magnifique soleil, c’est bon pour le moral ! Étrangement je ne suis pas trop stressé. Apres le Menestrail en décembre je me dis que le terrain sera beaucoup plus facile. J’imagine un petit marathon où il faudra gérer l’effort, ne pas trop forcer en côte. Et puis je sais que j’aurai les copains avec moi pour passer un bon moment.

Je les retrouve justement dès le parking. Pressé de partir et peut être aussi un peu stressé, j’en oublie de prendre mes gants puis mon sac à dos. J’aurais souffert sans eau et surtout sans gant vu le froid !

Le départ !

Nous ne sommes finalement pas trop en avance, pas le temps de récupérer ma bouteille de muscadet. Heureusement que j’avais déjà mon dossard. Sur la ligne de départ nous sommes beaucoup moins nombreux que ce que j’imaginais. Je ne vois pas JC et Fred. Le signal de départ est donné nous partons pour un tour de pâté de maison avant de rejoindre les coteaux. Et c’est là que je vois JC et Fred qui remontent tout le monde en déconnant. Ils n’ont pas déclaré forfait suite aux 10h de la veille, ils sont juste en retard. Je les suis sur les 12 premiers kilomètres qui sont plutôt plat.  Je suis un peu trop vite pour moi mais ça va, on rigole. On passe dans des champs, on traverse un petit ruisseau, qu’est-ce que l’eau est froide ! Mais j’en rigole quand même. On passe dans une cave, malheureusement ce n’est pas un ravito !

Les vignes

Je ralentie quand arrive le dénivelé. Je n’aurais pas tenu le rythme. Je retombe alors avec Mickaël avec qui nous avons partagé tout le reste de la course. On a fait cette course chacun à son rythme mais en moyenne on était à la même vitesse. J’allais plus vite en descente quand Mickaël faisait attention à ne pas se blesser et il me rattrapait dans la côte suivante que je grimpait plus doucement pour me préserver.

Les vignes n’étaient pas trop boueuses, on pouvait s’écarter du chemin pour  courir au sec. Mais attention aux cables tendus au bout des vignes. J’ai réussi à me prendre le pied dedans une fois. J’ai bien failli me prendre une grosse gamelle dans la boue. Je me suis rattrapé à un poteau et mis une main par terre. Un peu mal à ma fierté mais sinon pas de bobo heureusement.

Le « peu » de boue réussie quand même à s’accrocher aux crampons pourtant bien espacés de ma paire de speedtrack… il manque un peu d’eau pour les nettoyer. J’en ai rêvé, le TVN l’a fait. Nous voilà à suivre le lit d’un ruisseau. Je cours en plein milieu de peur de glisser sur les bords et tomber tout entier dans l’eau. Elle est glacée ! Je n’ai jamais eu aussi froid aux pieds ! Je trouve ce chemin dans l’eau interminable et je suis bien content de regagner la terre ferme après. Je rigole beaucoup moins que dans la flaque de tout à l’heure ! L’eau s’échappe rapidement de ces chaussures, les salomon ne me semblent pas lourdes mais mes pieds me font longtemps mal encore gelés. La température de l’eau devait être proche de zéro degrés, normalement je ne peste pas mais là j’ai vraiment pas aimé !

Entre les passages dans les vignes, on monte quelques talus. Du gros dénivelé sur quelques mètres,  ça tire bien sur les cuisses et les mollets. Dans l’ensemble il n’y a pas énormément de dénivelé, c’est très roulant. On avance tellement vite qu’à une intersection on a failli se tromper de direction ! Dans l’ensemble le parcours était tout de même bien indiqué et avec des bénévoles un peu partout.

Paysages et ravitos

Les paysages sont jolis et variés. On voit des vignes mais pas que.  J’ai bien aimé les passages en sous bois, j’adore les sensations dans les petits chemins qui serpentent entre des arbres. Le passage sous le pont n’est certes pas agréable aux pieds dans l’eau glacé mais quel évasion d’emprunter les chemins de traverse ! Du haut des vignes nous avons à un endroit un panorama magnifique sur la Loire (je suppose),  la lumière est incroyable.

En parlant de lumière, le soleil est très agréable, il réchauffe bien par ce temps glacial. Je retire même mon buff et j’ouvre mon coupe vent à certains moment. Arrivé aux ravitos, on se refroidit vite par contre. Au premier ravito on essaie d’attendre un copain mais on ne traîne pas trop. Au ravito du 30eme km on traîne un peu plus. On est fatigué, j’ai faim, je n’ai pas envie de repartir ! Les jambes sont lourdes mais ça repart

La fin

Nous faisons les derniers kilomètres à l’économie. On grimpe les côtes en marchant quand elles sont raides. On redescend doucement pour ne pas trop travailler les cuisses. On augmente la longueur de nos foulées au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’arrivée que l’on passe du coup frais et avec le sourire. Que c’est bon ! On retrouve les copains déjà arrivés, on attend les suivants. On debrief, on boit des bières. Le plaisir se poursuit encore longtemps après le franchissement de la ligne d’arrivée !

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